La plupart des Européens estiment que les technologies numériques, y compris l'intelligence artificielle (IA), ont un impact positif sur leur emploi, l'économie, la société et la qualité de vie. C'est ce que révèle une nouvelle enquête Eurobaromètre, publiée le 13 février 2025.
Plus de 60 % des Européens favorables à l’utilisation des robots et de l'IA au travail
Plus de 60 % des Européens ont une opinion positive des robots et de l'IA au travail et plus de 70 % pensent qu'ils améliorent la productivité. Si une majorité est favorable à l'utilisation des robots et de l'IA pour prendre des décisions au travail, 84 % des Européens pensent que l'IA nécessite une gestion prudente pour protéger la vie privée et garantir la transparence sur le lieu de travail.
L'enthousiame est un peu moins prononcé en France. Selon 57 % des Français, les dernières technologies numériques, y compris l'intelligence artificielle (IA), ont un impact positif sur le travail et 54 % affirment qu'elles ont un impact positif sur la qualité de vie.
Roxana Mînzatu, vice-présidente exécutive chargée des droits sociaux et des compétences, de la qualité des emplois et de la préparation, a déclaré : « L’intelligence artificielle fait désormais partie intégrante des lieux de travail modernes. Nous devons l'utiliser de manière à la fois à aider les travailleurs et à les protéger. Nous disposons d’une base solide de règles, avec notre RGPD, la législation sur l’IA et la directive sur le travail via une plateforme. Nous examinerons comment ces règles sont appliquées pour faire face à l’incidence de l’IA sur l’ensemble du marché du travail. »
L’IA au travail pour favoriser la compétitivité
Les résultats de l'enquête correspondent à l'un des principaux objectifs de la Boussole de compétitivité de l'UE, à savoir l'intégration des technologies numériques et de l'IA sur les lieux de travail afin de stimuler l'innovation et la productivité. L'UE a alloué 2 milliards d'euros du Fonds social européen Plus (FSE+) et 23 milliards d'euros du Fonds de relance et de résilience (FRR) aux États membres pour soutenir le développement des compétences numériques. Le programme pour une « Europe numérique » a également investi 580 millions d'euros pour faire progresser les compétences numériques entre 2021 et 2027.
L’IA pourrait favoriser le développement d’une nouvelle génération de produits et services, y compris dans des secteurs où les entreprises européennes occupent déjà une place importante : l’économie verte et circulaire, la machinerie, l’agriculture, la santé, la mode et le tourisme. Elle pourrait également créer de nouvelles voies de vente, améliorer la maintenance de machines, augmenter le rendement, améliorer les services pour les consommateurs et permettre d’effectuer des économies d’énergie.
Plus d'informations :
