L’Union européenne fête cette année les 25 ans du marché intérieur de l’aviation.
A sa création en 1992, l’objectif était de permettre aux compagnies aériennes de survoler l’espace aérien de l’UE sans restriction afin de renforcer le marché unique.
En 25 ans, l’Union européenne a mené de nombreuses actions pour rendre les transports aériens plus accessibles.
Elle a fait avancer les droits des passagers européens. Les compagnies aériennes sont, par exemple, tenues d’afficher le prix total du billet dès le début de la réservation (vol, taxes, frais, suppléments, etc). Cela évite aux passagers d’avoir une mauvaise surprise au moment de payer leur vol.
Les passagers peuvent également faire valoir leurs droits en cas d’annulation de leur vol, si la compagnie aérienne est enregistrée dans un pays de l’UE.
En créant le marché unique de l’aviation, l’Union européenne a également supprimé les obstacles à la concurrence et ouvert les marchés nationaux. Les voyages en avion sont désormais beaucoup plus abordables, grâce à la compétition entre les compagnies aériennes. Un voyage à Milan aurait au moins coûté 400 € en 1992. Il en coûte aujourd’hui 25 fois mois, soit environ 15 €.
En 25 ans, le nombre de routes aériennes a également été multiplié par huit. Les consommateurs ont beaucoup plus de choix et les destinations sont plus connectées.
La demande n’a cessé d’augmenter : en 2015, ce sont 920 millions de passagers qui ont transité dans les 450 aéroports de l’UE.
Le marché unique de l’aviation a également contribué à stimuler l’économie et le tourisme. Le secteur employait plus de 8 millions de personnes en 2014, pour une valeur de 621 milliards d’euros.
L’UE s’efforce également de rendre l’aviation plus propre à travers du programme de recherche Clean Sky. Il soutient le développement de carburants à faibles émissions de carbone et de technologies innovantes et moins bruyantes.
Toutefois, la Commission est consciente que de nombreux progrès restent à faire : elle a donc adopté en 2015 sa stratégie pour l’aviation européenne.
Plus d'informations :
L'article de la Commission européenne
