Le 15 décembre 2020, les ministres européens de l’Agriculture ont approuvé à l’unanimité le principe d’un étiquetage harmonisé sur le bien-être animal à l’échelle de l’UE. Ils veulent que la Commission européenne propose un étiquetage étendu dans l’UE avec des normes durcies.
Pour la ministre allemande de l’Agriculture, Julia KLÖCKNER, « Un étiquetage européen commun renforcera la crédibilité et la transparence sur nos marchés, et permettra aux consommateurs de faire des choix informés ».
Cet accord recommande d’identifier des « critères spécifiques » sur le bien-être animal et d’aller au-delà des exigences européennes actuelles. L’étiquetage des aliments issus de l’élevage couvrirait toutes les espèces d’animaux d’élevage et couvrirait leur durée de vie, les conditions d’élevage, le transport et l’abattage. Le label sera assorti d’un logo européen unique et devra s’harmoniser avec les labels existants.
En 2021, la Commission européenne présentera une étude d’impact et des propositions législatives dans le domaine. Selon Janusz WOJCIECHOWSK, commissaire européen à l’Agriculture, « Un étiquetage européen ne fera que renforcer la valeur ajoutée des productions européennes et il ne devrait pas y avoir de problème de concurrence dans la mesure où le dispositif sera volontaire ».
Présentement, aucun critère précis n'a été arrêté. Néanmoins, l’étiquetage nutritionnel harmonisé est une des mesures annoncées de la stratégie européenne « De la ferme à la table ». De nouvelles avancées sur le sujet auront donc prochainement lieu.
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