Dans le cadre du prochain débat du Conseil de l'Agriculture le 6 mars 2017, la Présidence maltaise a identifié les 6 priorités pour la Politique agricole commune post-2020.
- Résilience de l'agriculture (gestion des risques climatiques et sanitaires, accès aux instruments financiers, volatilité des revenus et des prix, la compétitivité et l’innovation ainsi que la sécurité alimentaire) ;
- Réponse aux défis environnementaux (durabilité de l’agriculture, respect des engagements internationaux pris au titre de l’accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique ou dans le cadre plus large de l’Agenda 2030 pour le développement durable) ;
- Renouvellement des générations (accès aux financements, accès au financement, transfert de connaissances, formation professionnelle, réduction des « obstacles administratifs ») ;
- Maintien de l'orientation de la PAC vers le marché (inciter les agriculteurs à fonder leurs décisions de production sur les indicateurs du marché, stimuler la concurrence, trouver le juste équilibre entre ouverture de nouveaux marchés et protection des secteurs sensibles et améliorer la compétitivité à l’exportation) ;
- Renforcement de la position des agriculteurs dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire (amélioration de la transparence de la chaîne alimentaire, renforcement des relations contractuelles et de la lutte contre les pratiques commerciales déloyales) ;
- Simplification de la PAC (simplification de la législation et de la mise en œuvre de la PAC).
Ce débat du 6 mars, qui fait suite à la Consultation publique sur la modernisation et la simplification de la PAC lancée par la Commission, se structure autour de deux questions :
- Selon vous, quelle serait la façon la plus efficace de répondre à ces priorités ?
- Sans préjuger le financement global de la PAC, estimez-vous qu’un rééquilibrage devrait être opéré entre le premier et le deuxième pilier de la PAC afin de respecter ces priorités ?
