L’Union européenne poursuit et intensifie sa lutte contre la désinformation
La crise de la COVID-19 s’est accompagnée en Europe d’une hausse de la diffusion de fausses informations ou d’informations mal sourcées. La Commission européenne a, dès le début de la pandémie, mis en place une page spéciale sur la lutte contre la désinformation liée à la COVID-19 pour permettre de démêler le vrai du faux sur les informations qui circulaient et circulent encore.
Vera JOUROVA, vice-Présidente de la Commission européenne, chargée des valeurs et de la transparence, a récemment déclaré : « Pour lutter contre la désinformation, nous devons mobiliser tous les acteurs concernés, des plateformes en ligne aux pouvoirs publics, et soutenir les vérificateurs de faits et les médias indépendants. Les plateformes en ligne ont pris des mesures positives au cours de la pandémie, mais elles doivent accentuer leurs efforts ».
La Commission européenne, dans une publication récente a rappelé les aspects cruciaux à mettre en place pour lutter contre la désinformation :
- Comprendre : il faut distinguer « les contenus illicites des contenus préjudiciables mais non illicites ». Pour la Commission européenne, il faut davantage soumettre les données au contrôle public et d'améliorer les capacités d'analyses.
- Communiquer : la Commission européenne a continué pendant la crise d’informer les citoyens et d’améliorer sa coopération internationale pour lutter contre la désinformation.
- Coopérer : la Commission européenne a coopéré avec le Parlement européen, le Conseil, les institutions de l’UE, les Etats membres à travers le système d'alerte rapide et le dispositif intégré de l'UE pour une réaction au niveau politique dans les situations de crise. Elle a aussi coopéré avec les partenaires internationaux comme l’OMS ; l’OTAN, le G7 pour partager les bonnes pratiques dans la lutte commune contre la désinformation et a renforcé son soutien aux acteurs de la société civile, aux médias et aux journalistes indépendants dans les pays tiers. La Commission européenne continuera aussi à coopérer avec les plateformes en ligne pour lutter contre les pratiques qui enfreignent le droit en matière de protection des consommateurs.
- Plus de transparence : la Commission européenne souhaite que les plateformes en ligne intensifient leurs efforts, soit plus transparente, fournissent des rapports mensuels « sur leurs actions menées pour promouvoir les contenus issus de sources faisant autorité, renforcer la sensibilisation des utilisateurs et limiter la désinformation autour du coronavirus et la publicité qui y est liée».
- Garantir la liberté d'expression et le débat démocratique pluraliste : pour cela, l’Union européenne intensifiera son soutien aux médias et journalistes indépendants, sur son territoire et dans le monde.
- Donner aux citoyens les moyens d'agir, sensibiliser les citoyens et augmenter la résilience de la société.