La Commission européenne a exprimé sa volonté de prolonger l'expérience de la bibliothèque numérique européenne du patrimoine Europeana, qui a fait preuve de bons résultats après 10 ans d'activités. C'est ce qu'elle vient tout juste de révéler dans un rapport d'évaluation, qui s'appuie sur plusieurs études indépendantes. La plateforme avait été lancée pour faciliter l'accès du patrimoine culturel aux Européens, en centralisant toutes les données en un seul point d'entrée. Commune à tous les États membres, elle aide à la conservation et à la promotion de la culture européenne, et ce, tout en s'inscrivant dans l'ère numérique.
Une réussite quantitative et collaborative
Selon le rapport, Europeana a atteint et même dépassé ses objectifs en matière de quantité d'objets répertoriés, garantissant ainsi une bonne diffusion en ligne du patrimoine culturel européen. La plateforme constitue une des plus grandes collections numériques au monde, puisqu'elle répertorie plus de 51 millions d'objets, issus de plus de 3 700 bibliothèques, musées, archives, galeries et collections audiovisuelles d'Europe. Le rapport souligne qu'Europeana est pertinente non seulement pour les institutions culturelles européennes, qui peuvent collaborer et partager leur matériel, mais elle l'est aussi pour les citoyens européens qui ont accès à une quantité considérable d'informations.
Quelques lacunes qualitatives
Cependant, la Commission européenne relève encore quelques faiblesses sur le dispositif. En terme de contenu d'une part, elle indique que la couverture géographique et thématique, la représentation des institutions et la pertinence du contenu posent problèmes. D'autre part, s'agissant des métadonnées, la Commission estime qu'elle manquent de traductions, que leur qualité et leur niveau de détail sont limités et que des problèmes d'incohérences ou de liens défectueux sont à relever.
Au regard de ces constats, la Commission estime donc que la plateforme mérite toujours d'être financée mais celle-ci devra être améliorée dans le futur, pour en permettre une meilleure utilisation.
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Consulter le rapport ici.
