Pour le CESE, les politiques de l’UE en matière de diversité et d’intégration des migrants doivent être renforcées

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Le 3 novembre dernier, le Comité économique et social européen (CESE) a publié un document dans lequel il invite l’Union européenne et les États membres « à adopter une approche globale pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans leurs sociétés et à intensifier les efforts juridiques et politiques pour combattre la montée du racisme et de la xénophobie en Europe ».

Le CESE souhaite, dans l’optique de lutter contre les discriminations qui ont se sont aggravées avec la crise de la COVID-19, que les politiques européennes en faveur de la diversité se concentrent davantage sur les aspects de la vie des migrants et des minorités ethniques. La pandémie de la COVID-19 a en effet davantage exposé les minorités éthiques et les migrants à la maladie et aux conséquences économiques et sociales.

Le CESE souligne que le nombre d’attaques et de discours haineux contre les migrants et les minorités ethniques ont augmentés à la suite de la crise de la COVID-19. À ce propos, le CESE avait déjà publié un avis sur « La gestion de la diversité dans les États membres de l’UE (avis exploratoire à la demande de la présidence allemande) », commandé par la présidence allemande du Conseil de l’UE au CESE afin de présenter les bonnes pratiques de gestion de la diversité en matière de migration et d’appartenance ethnique observées dans les États membres. Cet avis a été élaboré par Adam ROGALEWSKI, ancien membre polonais du CESE, et présenté par Carlos TRINDADE, rapporteur général, lors de la session plénière constitutive du mandat 2020-2025 du Comité.

Des études de cas ont été menées par le CESE dans quatre pays européens (la Finlande, la France, l’Italie et la Pologne) sur ce sujet. Elles ont montré que les travailleurs migrants occupaient pour la plupart des emplois précaires et peu rémunérés. Selon ses enquêtes, les femmes de couleurs sont celles qui subissent le plus de discriminations sur le marché du travail. De plus, les Roms restent la minorité qui est victime de la plus forte marginalisation.

Pour le CESE, les migrants « devraient avoir accès aux mêmes normes de qualité en matière d’hébergement, d’éducation et de santé que celles destinées aux citoyens européens ». Il a recommandé que l’UE et ses États membres consacrent davantage de fonds à la gestion de la diversité et a invité ses derniers à proposer gratuitement des possibilités d’éducation et de formation générales afin de permettre aux migrants de participer pleinement au marché du travail.


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