Mardi 28 avril, la commission de l’industrie, la recherche et l’énergie (ITRE) du Parlement européen a approuvé en deuxième lecture l’accord trouvé avec le Conseil de l’Union européenne sur la révision des règles concernant l’étiquetage des pneumatiques.
Pour le Parlement européen, le nouvel étiquetage permettra aux consommateurs européens de « choisir des pneus qui consomment moins » pour ainsi réaliser d'importantes économies en termes de dépenses et d'émissions. En effet, 20 à 30% de la consommation de carburant d'un véhicule dépend de la qualité de ses pneus. Il permettra aussi d’améliorer la sécurité sur les routes avec les nouvelles informations sur l’adhérence sur sol mouillé et réduiront aussi la pollution sonore.
Le nouvel étiquetage des pneumatiques doit permettre aux consommateurs de choisir leurs pneus en fonction de leur efficacité énergétique, de leur adhérence sur sol mouillé et de leur niveau de bruit. Pour arriver à cela, les nouvelles étiquettes présenteront l’efficacité énergétique des pneus et l'adhérence sur sol mouillé sous la forme d’une échelle allant de A à G (comme i lest déjà d'usage pour l'électroménager par exemple). Pour ce qui est des informations sur le niveau de bruit externe, cela sera exprimé en décibels. Il est aussi prévu à l’avenir que les informations concernant l’adhérence sur la neige et le verglas, le kilométrage et l’abrasion pourront être ajoutées à travers des actes délégués.
Ces étiquettes doivent être visibles et identifiables par les consommateurs lorsque ces derniers achètent des pneus que se soit en boutiques ou en ligne.
Cette mesure s’inscrit dans la volonté européenne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et de l'objectif de réduire les émissions liées au transports de 60% d’ici 2050. L’Union européenne s'est engagée dans le cadre de l’accord de Paris de réduite d’au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990. Le transport routier est selon le site du Parlement européen, responsable « d'environ 22% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE et le transport est le seul secteur pour lequel les émissions restent plus élevées qu'en 1990 ».