L’UE et la Nouvelle-Zélande se félicitent de l’entrée en vigueur de leur accord de libre-échange

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Lors de la dernière réunion du comité mixte UE-Nouvelle-Zélande à Bruxelles du 27 mai 2024, les deux pays ont réaffirmé leurs relations bilatérales étroites et se sont félicités de l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange le 1er mai dernier.

Cet accord commercial historique entre l’UE et la Nouvelle-Zélande soulignent l’engagement des États européens en faveur d’un commerce plus durable et équitable en visant non seulement à renforcer les échanges économiques entre les deux régions, mais aussi à protéger l'environnement et les agriculteurs européens.


Des mesures fortes en faveur de l’environnement

L'accord commercial entre l'UE et la Nouvelle-Zélande a pour objectif principal de répondre à des défis contemporains majeurs tels que la protection des droits des travailleurs et le changement climatique. Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a souligné que l’accord marquait un tournant dans la manière dont la durabilité peut être promue grâce aux politiques commerciales.

Ainsi, l'accord met en place des mesures strictes pour lutter contre le changement climatique en respect avec les engagements pris dans l’Accord de Paris et fixe des objectifs concrets pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sont également inclues des dispositions de promotion de l'utilisation d'énergies renouvelables et d’amélioration de l'efficacité énergétique dans les secteurs industriels.

L'UE et la Nouvelle-Zélande s'engagent également pour la préservation de la biodiversité et la gestion raisonnée des ressources naturelles au travers de clauses spécifiques destinées à protéger les forêts et les océans, à lutter contre la déforestation et à favoriser la pêche durable.


Une protection accrue des agriculteurs et de leurs savoir-faire

Un des points cruciaux de l'accord est la protection des agriculteurs européens. Afin de prévenir une concurrence déloyale, l'accord comprend des quotas tarifaires limités pour certains produits agricoles néo-zélandais, tels que la viande et les produits laitiers. De telles mesures permettent de garantir que les produits européens restent compétitifs sur le marché intérieur en n’étant pas remplacés par de produits exclusivement issus des importations hors-UE.

Par ailleurs, les agriculteurs européens sont avantagés pour la vente de leur produits en Nouvelle-Zélande grâce à la suppression des droits de douane sur les principales exportations de l'UE telles que la viande porcine, le vin et le vin mousseux, le chocolat, les sucreries et les biscuits.

En outre, l'accord reconnaît et protège les indications géographiques de l'UE, telles que le Roquefort et le Champagne, en Nouvelle-Zélande. Cet aspect de l’accord permet de s’assurer que seuls les produits authentiques portant ces noms peuvent être commercialisés sous ces appellations, protégeant ainsi les producteurs européens contre les imitations.

L’UE et la Nouvelle-Zélande ont affirmé continuer à approfondir leur coopération en matière de changement climatique et l’agriculture, notamment dans le cadre du prochain dialogue stratégique international sur l’agriculture qui se tiendra début 2025.


Pour plus d'informations

Communiqué de presse de la Commission sur l’entrée en vigueur de l’accord

Communiqué de presse de la Représentation de la Commission en France

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