Le Commissaire européen à la Santé et à la Sûreté alimentaire, Vytenis Andriukaitis, a officialisé la Plateforme de l’Union européenne sur le bien-être animal, le 6 juin dernier.
Cette plateforme rassemble 75 représentants des ONG, de la communauté scientifique, des États membres, des pays de l’Espace économique européen (EEE), des organisations internationales et de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
Son objectif est d’échanger des expériences entre les participants et les États et d’ainsi améliorer la mise en œuvre des législations européennes actuelles. Il ne s’agit donc pas d’un forum pour élaborer une nouvelle législation européenne.
La plateforme se concentrera sur trois aspects majeurs :
- une meilleure application des règles de l'UE en matière de bien-être animal, par le partage d'informations, la mise en œuvre de bonnes pratiques et la participation directe des parties prenantes,
- la formulation et l'exécution par les entreprises d'engagements volontaires,
- la promotion des normes de l'UE en matière de bien-être animal à l'échelle mondiale.
A ce titre, des actions non-législatives pourraient être envisagées, comme la suppression progressive de la castration des porcelets (via des documents d'orientation sur des questions spécifiques) ou l'étiquetage en matière de bien-être animal.
Les membres de la plateforme se réuniront deux fois par an. Une première réunion déterminera les domaines de travail prioritaires du groupe. La Commission proposera ensuite des sujets spécifiques et constituera des sous-groupes de travail. Plusieurs organisations seront invitées à présenter leurs initiatives.
Le bien-être animal est un sujet débattu au niveau international, au sein de l’EFSA ou de l'Organisation mondiale de la santé animale. La plateforme de l’UE pourrait donc mettre en avant les actions européennes et inciter d'autres acteurs internationaux à s'engager et à collaborer.