Appel à propositions H2020 – Réseau de compétences en cybersécurité

In Actualité de la Représentation d’Occitanie Europe by Occitanie Europe

Programme et titre de l’appel à propositions

Programme : Horizon 2020

Appel : Établir et exploiter un pilote pour un réseau de compétences en cybersécurité visant à développer et mettre en œuvre une feuille de route pour la recherche et l'innovation dans la sécurité


Référence de l’appel

SU-ICT-03-2018


Date limite de dépôt des candidatures

29 mai 2018 - 17:00


Objectif du programme

Dans le cadre de l'Union pour la sécurité, l'Union européenne cherche à conserver et développer les capacité essentielles à la sécurisation de son économie digitale, ses infrastructures, sa société et la démocratie. Les investissements et compétences sur la recherche dans la cybersécurité en Europe sont répartis sur tout le territoire et peu d'harmonisation existe entre les pays. Il y a donc un besoin urgent d'investissement dans des avancées technologiques qui pourraient améliorer la cybersécurité du Marché Unique du Numérique européen et dépasser la fragmentation des capacités de recherche.

L'Europe doit maîtriser les technologies de cybersécurité clés, de la sécurité des composants aux écosystèmes interconnectés IoT fiables, en passant par les logiciels auto-réparés. L'industrie européenne doit bénéficier des dernières technologies et compétences afin de développer des produits et services de sécurité innovants et ainsi protéger ses biens vitaux des cyberattaques. Cela devrait contribuer, entre autre, à atteindre l'objectif d'autonomie stratégique de l'UE.

Le partenariat public-privé (PPP) sur la cybersécurité créé en 2016 était une première étape importante pour susciter jusqu'à 1,8 milliards d'investissement. Toutefois, l'ampleur des investissements en place dans d'autres régions du monde suggère que l'UE devrait agir plus en termes d'investissements et pour dépasser la fragmentation des capacités en Europe. Dans ce cadre, une récente communication de la Commission a annoncé son intention de créer un réseau de compétences sur la cybersécurité, avec un centre de recherche et de compétences européen sur le sujet.


Objectif de l’appel

L'objectif de cet appel est d'intensifier la recherche sur la cybersécurité du Marché Unique du Numérique avec des solutions pouvant être commercialisées. Pour cela, les participants devront en parallèle proposer, tester, valider et exploiter les configurations organisationnelles, fonctionnelles, procédurales, technologiques et opérationnelles possibles pour un réseau de compétences en cybersécurité avec un hub central de compétences. Les projets contribueront à construire et renforcer les capacités de cybersécurité dans l'Union européenne, ainsi qu'à la future mise en place du dit réseau européen des compétences.


Actions financées

Les consortia pourront développer des activités visant à :

  • Mettre en place des recherches communes, du développement et de l'innovation dans les technologies de cybersécurité industrielles et civiles de prochaine génération, ainsi que sur leurs utilisations et services. Les projets se concentreront sur les technologies de cybersécurité horizontale, ainsi que sur la sécurité des secteurs critiques (entre autres l'énergie, le transport, la santé, la finance, la e-gouvernance, les télécoms, le spatial et la production) ;
  • Renforcer les capacités de cybersécurité en Europe et réduire l'écart avec les besoins en cyber-compétences ;
  • Soutenir les autorités de certification pour les tests et la validation de laboratoire équipés grâce aux technologies et à l'expertise.

Dans le cadre de la proposition, les centre devront développer et mettre en œuvre collectivement une Feuille de route sur la cybersécurité qui prendra en compte les disciplines multiples et complémentaires (cryptographie, sécurité des réseaux, des applications, du cloud, intégrité des donnés, protection de la vie privée, identités numériques sécurisées, management de crise, technologies judiciaires, enquête de sécurité, cyber-psychologie, bio sécurité, etc.). Cette feuille de route devra se baser sur les résultats du travail du cPPP sur la cybersécurité et également prendre en compte le travail pertinent de l'ENISA, d'Europol et des autres agences et organes de l'UE. La feuille de route contiendra des objectifs à atteindre d'ici à la fin du projet (3 à 4 ans) qui seront des étapes clés de sa mise en œuvre. Elle établira également des priorités pour le futur réseau de compétences en cybersécurité.

Pour mettre en œuvre cette feuille de route, les partenaires devront établir un réseau fonctionnel de centres d'expertise avec un centre de compétence coordinateur. Pour cela, il évalueront diverses solutions légales et organisationnelles en prenant en compte les différents critères tels que les mécanismes européens, les structures nationales et régionales de financements, ainsi que celles issues de l'industrie. Cela permettra de développer, mettre en œuvre, tester et valider une structure de gouvernance impliquant tous les partenaires.

Les projets devront assurer la diffusion de leur travail afin d'améliorer la connaissance et la sensibilisation aux questions de cybersécurité, parmi un large cercle de professionnels, si possible en coopération avec les efforts européens et nationaux.

Les partenaires industriels :

  • identifieront et analyseront collectivement les enjeux industriels de cybersécurité dans les secteurs sélectionnés ;
  • démontreront leur capacité à collaborer afin de développer les solutions appropriées à ces enjeux via des cas de démonstration de recherche et d'innovation (pas moins de 4).

Ces démonstrations seront au cœur du projet et se baseront sur une feuille de route spécifique, afin d'aborder les enjeux industriels sélectionnés. Les activités iront de la recherche et l'innovation à l'expérimentation, le test, la validation et la certification.


Critères d’éligibilité

Une proposition doit inclure des centres distincts d'excellence dans la recherche, le développement et l'innovation en cybersécurité en Europe (laboratoires universitaires, centres de recherche publics ou privés à but non lucratifs, etc.). Le consortium devra inclure au moins 20 partenaires. Ceux-ci auront une expertise complémentaire et seront issus d'au moins 9 États membres ou pays associés. L'aire géographique représentée devra être large et une bonne répartition géographique des activités est attendue.

Les projets devront inclure des partenaires industriels et leurs collaborateurs sur la recherche en cybersécurité, afin de créer des synergies. Ils seront originaires de secteurs variés (pas moins de trois) tels que les télécoms, la finance, le transport, la gouvernance numérique, la santé, le spatial, la défense, etc.

Le soutien et l'implication des autorités et organismes gouvernementaux sera considéré comme un plus pour votre candidature.


Pays éligibles

  • Les États membres de l'UE ainsi que leurs régions et territoires d'Outre-mer.
  • Les pays associés au programme Horizon 2020 (l'Albanie, l'Arménie, la Bosnie-Herzégovine, l'Ex-République Yougoslave de Macédoine, la Géorgie, les Îles Féroé, l'Islande, Israël, la Moldavie, le Monténégro, la Norvège, la Serbie, la Suisse, la Tunisie, la Turquie, l'Ukraine).
  • L'Afghanistan, l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Angola, l'Azerbaïdjan, le Bangladesh, le Belize, le Bhoutan, la Biélorussie, la Birmanie, la Bolivie, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cambodge, le Cameroun, le Cap vert, le Chili, la Colombie, les Comores,  la Corée, le Costa Rica, la Côte d'Ivoire, Cuba, Djibouti, la Dominique, l’Égypte, l’Équateur,  l’Érythrée, l’Éthiopie, les Fidji, le Gabon, la Gambie, le Ghana, Grenade, le Guatemala, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guyane, Haïti, le Honduras, l'Indonésie, l'Irak, l'Iran, la Jamaïque, la Jordanie, la Libye, Madagascar, la Malaisie, le Malawi, les Maldives, le Mali,  le Maroc, les îles Marshall, l'Ile Maurice, la Mauritanie, la Micronésie, la Mongolie, le Mozambique, la Namibie, le Népal, le Nicaragua, le Niger, le Nigéria, l'Ouganda, l'Ouzbékistan, le Pakistan, les Palaos, la Palestine, le Panama, la Papouasie Nouvelle Guinée, le Pérou, les Philippines, la République Centrafricaine,  la République du Congo, la République Démocratique du Congo, la République Dominicaine, le Rwanda, Saint Kitts et Nevis, Saint Vincent des Grenadines, Sainte Lucie, les îles Salomon, le Salvador, les Samoa, les Samoa américaines, Sao Tomé et Principe, le Sénégal, les Seychelles, le Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Sri Lanka, le Surinam, le Swaziland, la Syrie, le Tadjikistan, la Tanzanie, le Tchad, la Thaïlande, le Timor-Leste, le Togo, le Tonga, le Turkménistan, le Tuvalu, l'Uruguay, le Vanuatu, le Venezuela, le Vietnam, le Yémen, la Zambie et le Zimbabwe.


Budget, cofinancement et montant de la subvention

Le budget est de 50 000 000 euros.

La Commission considère que des demandes de contribution jusqu'à 16 millions d'euros seraient adaptées. Néanmoins, cela n'empêche pas la soumission et la sélection de propositions demandant des montants autres.


Plus d’informations

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