40 parties prenantes telles que les organisations de consommateurs Bureau européen de l’Union des consommateurs (BEUC), UFC que choisir pour la France, des fabricants de denrées alimentaires comme Danone, Nestlé, des distributeurs, des députés européens (Michèle Rivasi, Biljana Borzan, Véronique Trillet-Lenoir) et des universitaires ont récemment interpellé Stella Kyriakides, Commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité Alimentaire, afin que le nutri-Score soit reconnu comme l’étiquetage nutritionnel officiel de l’UE dans sa future stratégie « De la Ferme à la Table » qu’elle doit prochainement publier.
Dans cette lettre, les signataires rappellent que « l'alimentation joue un rôle important dans le maintien d'une société saine », et qu’il est important de « donner aux citoyens de toute l'UE les moyens d'adopter des habitudes alimentaires équilibrées en leur fournissant des informations nutritionnelles claires ».
Les parties prenantes souhaitent que le Nutri-score soit rendu obligatoire par la Commission européenne dans le cadre de la future stratégie de l'UE « de la ferme à la table » à l'échelle de l’UE. Elles y mentionnent le fait que « le Nutri-Score est actuellement le système le plus performant pour aider les consommateurs à comparer la qualité nutritionnelle des aliments dans une gamme de produits déterminé et à faire des choix plus sains au supermarché ».
Elles rappellent qu’un adulte européen sur deux est en surpoids ou obèse et qu'il est « impératif d’agir pour contribuer à endiguer la vague de cette crise de santé publique ». L'étiquetage nutritionnel a été identifié par les gouvernements nationaux et les experts internationaux de la santé comme l'un des principaux outils politiques pouvant être utilisés pour aider les consommateurs à faire des choix alimentaires éclairés et plus sains.
Les signataires de cette lettre déplorent le fait que la législation alimentaire actuelle de l'UE n'autorise des systèmes d'étiquetage nutritionnel bien conçus, avec des codes de couleur sur le devant de l’emballage que sur base volontaire, « le potentiel de cet étiquetage pour aider les consommateurs dans leurs choix n'est pas encore pleinement exploité » selon les parties prenantes. Il est demandé à la Commission européenne d'adopter le Nutri-Score comme base pour l'harmonisation de l'étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages dans l'UE.