Lors de l’Africa Investment Forum (AIF) 2024 qui s’est tenu du 4 au 6 décembre au Maroc, la Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé de nouveaux investissements majeurs en Afrique. Elle a également annoncé qu’elle investirait à hauteur de 80 millions de dollars dans Pembani Remgro Infrastructure Fund II (PRIF II). C’est son plus grand investissement réalisé dans un fonds africain.
Un engagement renforcé à l’appui d’un développement durable axé sur l’innovation, l’action pour le climat et la croissance inclusive
La BEI s'engage en Afrique pour favoriser un développement durable axé sur l’innovation, l’action pour le climat et la croissance inclusive. Pour cela, elle a investi 21 milliards d’euros au cours des cinq dernières années, dont 8,9 milliards pour le financement du secteur privé. Ces investissements se font dans le cadre de stratégie européenne Global Gateway.
L'un des exemples des investissements de la BEI en Afrique est Seedstars Africa Ventures Fund I. La BEI et la Banque africaine de développement (BAfD) ont investi 30 millions de dollars dans ce fonds qui promeut la transition numérique et l’innovation tout en donnant la priorité à l’inclusion de genre et à l’entrepreneuriat.
Dans sa communication, la BEI indique qu'elle "consacre plus de 50 % de ses financements en Afrique à des projets destinés à relever les défis climatiques et environnementaux" comme la centrale solaire Noor de Ouarzazate au Maroc ou le parc éolien du lac Turkana au Kenya.
Un investissement record 80 millions de dollars dans un fonds africain
Lors du AIF 2024, la BEI a annoncé qu'elle avait engagé 80 millions de dollars en fonds propres dans Pembani Remgro Infrastructure Fund II (PRIF II). PRIF II est un fonds qui finance le développement des infrastructures en Afrique subsaharienne. Cet investissement de la BEI financera des actifs dans les domaines des énergies renouvelables, du numérique et des transports.
Le premier investissement du fonds soutiendra une plateforme panafricaine de centres de données, avec pour objectif d’élargir la connectivité numérique et de remédier à la fracture numérique. Pour rappel, 900 millions de personnes en Afrique n’ont toujours pas accès à Internet.
Ce fonds devrait créer 1 400 emplois à temps plein et se concentrera sur des projets qui favorisent une croissance inclusive.