La Suède a pris la tête du Conseil de l’UE le 1er janvier 2023, et ce, pour une durée de 6 mois. Un certain nombre de sujets "pêche" seront à l'ordre du jour de cette Présidence suédoise de l'UE.
Tout d’abord, la révision de la politique commune de la pêche occupera en grande partie les discussions au Conseil. La Commission européenne présentera en février son rapport tant attendu sur le fonctionnement de la PCP actuel, et le Conseil de l’UE devrait adopter des conclusions sur ce sujet au mois de juin prochain. Le Parlement européen souhaite que la future PCP puisse assurer la survie du secteur de la pêche face aux défis actuels rencontrés par l'Union européenne. A ce titre, il réclame une possible modernisation des navires et des fonds supplémentaires pour ce faire. Il souhaite également améliorer l'attractivité du métier et garantir un équilibre entre les objectifs environnementaux et les objectifs socioéconomiques de l'UE. En d'autres termes, l'accompagnement social des pêcheurs est fondamental si l'on souhaite pouvoir atteindre les objectifs environnementaux fixés par l'UE.
Un deuxième chantier important concerne la réforme du système des contrôles, dont les discussions patinent entre les différentes institutions européennes. Pour rappel, les points d’achoppement sur ce sujet concernent la pêche récréative, la traçabilité des produits de la pêche et la surveillance à distances des navires. La Présidence suédoise de l’UE a programmé un certain nombre de réunions techniques et politiques d’ici juin, afin de parvenir à un accord général d’ici la fin de son mandat.
D’autres sujets seront à l’ordre du jour, tels que les négociations avec le Maroc sur l’avenir du protocole de pêche, ou encore le plan d’action pour la conservation des ressources halieutiques et la protection des écosystèmes marins, prévu pour adoption par la Commission européenne, en février 2023.
