Le samedi 25 mars 2017, les chefs d'Etat ou de gouvernement des 27 Etats membres de l'Union européenne (UE) se sont retrouvés à Rome pour célébrer le 60ème anniversaire des traités de Rome. Présent également, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a déclaré "mes chers amis, nous devons être plus fiers de l'Europe".
Des questionnements face à l'avenir de l'Union européenne.
Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a estimé que "notre Union est encore inachevée et semble souvent éloignée des problèmes des gens, divisée, inefficace et trop bureaucratique". Il a notamment rappelé le poids du passé et des erreurs faites par l'Union européenne.
En outre, tous les intervenants ont dénoté la gravité de la situation quant à l'état actuel de l'Union et aux perspectives d'avenir à 27.
Relancer le projet à 27.
L'Union est à un tournant de son histoire : elle doit tirer les leçons du passé. Elle doit saisir cette opportunité pour aller de l'avant, redémarrer la machine européenne et donner une nouvelle impulsion pour raviver la confiance des citoyens.
La France, l'Allemagne et l'Italie sont persuadées que l'Europe à plusieurs vitesses est la bonne solution. D'autres pays, comme la Pologne sont certains du contraire. Cependant, le président du Conseil de l'UE, Donald Tusk a rappelé que le concept de "vitesses multiples" n'étaient pas dans l'esprit des pères fondateurs mais que l'on n'était pas en mesure aujourd'hui protester contrer et d'appeler à l'unité.
Il est important pour lui que les Etats membres se rappellent et respectent les valeurs communes européennes qui sont celles "des droits de l'Homme, des libertés civiles, liberté d'expression , liberté de réunion, les contrôles, les équilibres et l'Etat de droit" qui sont le "véritable fondement de l'unité européenne".
Les 27 Etats membres ont pris l'engagement de porter dans les 10 ans à venir une Union européenne qui soit "sûre et sécurisée, prospère, compétitive, durable et socialement responsable" et qui ait la "volonté et la capacité de jouer un rôle de premier plan dans le monde et de peser sur la mondialisation".