La Commission européenne a publié, le 31 mars dernier, une étude sur la sécurité routière en Europe. Bien que l’Europe affiche le taux de mortalité sur les routes le plus faible du monde, l’Union européenne doit encore faire face à un certain nombre de défis en la matière.
Cette étude révèle qu’entre 2001 et 2010, le nombre de morts sur les routes européennes a diminué de 43%, puis entre 2010 à aujourd’hui de 17%.
Malgré ces progrès considérables, la Commission européenne considère que des avancées restent à accomplir. En effet, l’étude publiée montre que le nombre de morts a stagné entre 2013 et 2015. De plus, de fortes disparités persistent d’un Etat membre à l’autre : alors que la Suède dénombre 27 personnes tuées par millions d’habitant, la Bulgarie en compte 95.
Cette étude révèle également que la majorité des accidents de la route se produit en zones rurales (55% du nombre total de morts sur les routes, contre 38% en zone urbaine, et 7% sur autoroutes).
Selon ce rapport, le ralentissement des progrès que connaît l’UE depuis ces trois dernières années s’explique par 6 tendances principales :
- Plus forte interaction dans nos villes entre usagers de la route non protégés et usagers motorisés
- Augmentation du nombre de personnes âgées dans la circulation routière
- Augmentation du nombre d’usagers vulnérables comme les piétons, les cyclistes, les conducteurs de deux-roues etc.
- Densification du trafic
- Baisse des ressources consacrées à l’entretien de la voierie et des véhicules
- Nouvelles tendances chez les usagers (distraction provoquée par les téléphones par exemple)
Pourtant, l’objectif de l’UE est de réduire de moitié le nombre de tués sur la route d’ici 2020. Pour se faire, la Commission préconise de renforcer les mesures suivantes :
- Développer et entretenir les infrastructures
- Mener des campagnes d’éducation et de sensibilisation
- Faire appliquer le code de la route