Plus de fruits, de légumes et de lait pour les écoliers européens

In Agriculture - Développement Rural, Éducation - Culture - Affaires Sociales by Occitanie Europe

Afin de favoriser l’adoption de pratiques alimentaires saines par les jeunes Européens, l’Union européenne finance, chaque année, un programme de distribution de fruits, légumes et de lait dans les écoles. En vigueur depuis le 1er janvier 2017, le programme a déjà été instauré lors de l’année scolaire 2017/2018 pour 20 millions d’enfants.

Pour rappel, ce récent règlement fusionne dans un cadre juridique commun les deux programmes distincts de distribution dans les écoles (le programme en faveur de la consommation de fruits et le programme en faveur de la consommation de lait), qui existaient déjà auparavant.

Une nouvelle enveloppe de 250 millions d’euros, financée au titre de la politique agricole commune (PAC) a été adoptée pour le programme de distribution pour l’année scolaire 2019/2020, dont 35 millions d’euros seront alloués à la France.

Les distributions sont accompagnées de mesures pédagogiques visant à familiariser les enfants avec l’agriculture et à choisir des produits sains, de saison, de qualité et locaux. La Commission européenne a attribué une dotation à chaque État, proportionnellement au nombre d’écoliers inscrits dans chaque pays. Les États peuvent décider de la manière dont ils souhaitent mettre en œuvre le programme et peuvent décider de compléter les fonds européens avec des fonds nationaux pour proposer un programme de distribution de fruits, légumes et lait plus ambitieux.

La priorité est donnée aux fruits et légumes frais. Néanmoins, les États peuvent distribuer des produits transformés (jus, soupes, fromage, yaourts…) afin de garantir une alimentation variée des écoliers. La priorité doit être donnée aux produits européens, de préférence de saison et locaux. Les États peuvent faire le choix de privilégier certains secteurs, comme les circuits courts, les produits biologiques ou encore les produits ayant reçu une certification particulière. L’objectif étant de favoriser l’adoption de pratiques saines, les produits ne peuvent contenir d’édulcorants, d’exhausteurs de goût artificiels, de sucre ajouté, de sel ou de matières grasses.

Pour aller plus loin 

Page de la direction générale de l'agriculture et du développement rural 

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