Lors d’une réunion informelle des ministres européens de l’Énergie le mercredi 23 septembre 2015 à Luxembourg, la transition durable et les technologies énergétiques propres apparaissent comme l’une des priorités de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’UE en matière de politique énergétique.
Suite à une conférence sur le « plan stratégique européen pour les technologies énergétique », le nouveau SET-Plan a pris une dimension plus large que celui de 2007 afin de réduire l’émission de carbone tout en confortant le leadership de l’Europe dans les niches de l’industrie énergétique (éolien offshore, énergie marémotrice, bioénergie, géothermie, solaire thermique).
La Commission dévoile ainsi un nouvel agenda pour la R&D dans le secteur des transports ainsi qu’une nouvelle stratégie industrielle européenne pour la croissance et l’emploi. Ce SET-Plan se concentre sur quatre domaines horizontaux et deux domaines plus spécifiques:
- les énergies renouvelables
- l’efficacité énergétique
- la participation des consommateurs au système énergétique
- les transports plus durables
- la technologie de captage et le stockage de carbone (CCS)
- la technologie nucléaire
La Commission doit encore définir d’ici le second semestre 2016 les actions clé en termes de priorité, de financement, de mise en œuvre et de calendrier afin de soutenir ces domaines.
Pour appuyer financièrement ce programme, la Commission veut utiliser :
- le programme-cadre européen pour la recherche horizon 2020 (30 milliards d’euros)
- les fonds de cohésion pour une transition vers une économie sobre en carbone (38 milliards d’euros)
- les fonds européens d’investissements stratégique (FEIS)
- les fonds pour l’innovation qui bénéficient des ventes de quotas de CO2
- le plan d’investissement Juncker (315 milliards d’euros)
De plus, la présidence luxembourgeoise a posé à l’ordre du jour la synergie entre l’aide au développement et l’énergie afin de porter cette transition durable en Afrique. « Il y a un potentiel énorme, un besoin énorme et un risque énorme [en Afrique]. […]Il faut donner un accès plus facile à l’énergie [à ce continent] » explique Mr Schneider, le ministre luxembourgeois de l’Économie.