Réunis en Conseil de l’Union européenne le 24 novembre dernier, les ministres européens en charge des Sports ont adopté des conclusions sur différents sujets tels que la promotion de l’activité motrice, physique et sportive chez les enfants, la participation de l’UE à l’Agence mondiale antidopage, et l’intégration sociale à travers le sport. Avec un message clé à retenir : celui du rôle primordial joué par le sport dans la lutte contre la radicalisation.
Pour ce qui concerne la participation à l’Agence mondiale antidopage, qui stipule actuellement que l’UE peut être représentée par trois États membres (un représentant du trio de présidences en exercice du Conseil de l’UE, un représentant du prochain trio de présidences et un expert ministériel d’un État membre), les ministres européens souhaiteraient apporter quelques modifications pour améliorer la place de l’UE dans l’Agence mondiale :
- Une participation plus régulière de la présidence du Conseil aux réunions du Conseil de l’Europe et de l’AMA ;
- Une contribution plus régulière de la Commission européenne à la préparation du projet de mandat de l’UE ;
- L’amélioration des réunions de coordination ad hoc et sur place ainsi que de la préparation des réunions des autorités publiques.
S’agissant de la promotion de l’activité physique, les ministres européens appellent les différentes institutions ainsi que leur État membre, à prendre des mesures concrètes pour soutenir financièrement les initiatives en matière de motricité et d’éducation physique, et notamment dans le cadre de programmes européens tels qu’Erasmus+ et des Fonds structurels et d’investissement européens. La pratique d’une activité physique constitue en effet une priorité à l’agenda politique.
Enfin, l’intégration sociale des jeunes à travers le sport a fait l’objet de discussions en fin de Conseil, qui ont mis en exergue l’importance des activités sportives dans l’inclusion des jeunes défavorisés dans la société, notamment dans le contexte actuel d’afflux de migrants.