L'Albanie a franchi, mardi 16 septembre 2025, un étape majeure vers l'UE. A l'issue d'une sixième Conférence intergouvernementale, elle a reçu le feu vert de l'Union pour ouvrir officiellement le quatrième 'cluster' des négociations d'adhésion, qui rassemble un ensemble de chapitres relatifs à l'agenda écologique, l'énergie et les transports.
Contexte
Le processus d'adhésion à l'UE est long, il nécessite d'importantes négociations et réformes du coté des pays qui souhaitent intégrer l'Union. Ces derniers doivent mettre en place des mesures leur permettant de se préparer à l'incorporation aux autres pays européens. Ainsi, il existe 35 chapitres de négociation, classés en six groupes thématiques pour plus de lisibilité : droits fondamentaux ; marché intérieur ; compétitivité et croissance inclusive ; programme environnemental et connectivité durable ; ressources, agriculture et cohésion ; relations extérieures.
Une démarche largement engagée
L'Albanie a donc ouvert cinq des six 'cluster', ce qui la place dans les pays les plus avancés dans la course à l'adhésion. Du coté des responsables albanais, cette ambition est clairement affichée. Au total six pays des Balkans sont candidats, à savoir le Kosovo, la Serbie, Bosnie-Herzégovine, Albanie, Macédoine du Nord, et enfin le Monténégro qui a, lui aussi, bien entamé les négociations.
Si la commissaire européenne à l'élargissement, Marta Kos, a même évoqué la possibilité pour Tirana de clôturer les négociations techniques d'adhésion l'année prochaine, des progrès sont encore à faire, particulièrement dans le domaine des droits fondamentaux et de l'Etat de droit, avant de boucler les négociations et aboutir à l'acession à l'Union.
Ces dernières années, le mouvement d'élargissement européen s'est ralenti, le dernier pays à avoir rejoint l'UE est la Croatie, en 2013.