Le directeur de l'Institut européen de Politique Spatiale (ESPI), Jean-Jacques TORTORA, s'est exprimé en commission parlementaire ITRE, le 24 septembre, sur sa vision de la participation du Royaume-Uni aux différents programmes spatiaux. Selon lui, les Britanniques auront toujours une place dans la politique spatiale européenne, même si certains points restent problématiques.
Le Royaume-Uni restera probablement dans tous les programmes dépassant le cadre de l'UE, comme l'ESA, Ariane ou l'agence météo. Toutefois, le partage des données avec le Royaume-Uni dans certains programmes cofinancés semble compromis. L'accord de retrait devra aussi déterminer si la collaboration en matière spatiale entre les deux parties permettra à l'industrie britannique de participer aux procédures d'appel d'offres de l'UE.
Alors que le Royaume-Uni était très réticent au programme Galileo, l'activité industrielle spatiale du pays représente désormais 17 % des investissements réalisés au sein du programme. C'est ce point qui polarise le plus d'inquiétudes, puisque l'accès du pays aux systèmes militaires risquent d'être bloqués. La participation du Royaume-Uni à la gouvernance et la gestion des signaux satellites dépendra de la décision que prendra l'UE à ce sujet.
Ainsi, M. TORTORA remarque l'importance de la participation du Royaume-Uni aux programmes spatiaux européens. Il souhaite que celle-ci soit aussi large que possible et encourage les deux parties à trouver un accord qui permettrait au Royaume-Uni de continuer de travailler avec l'UE de façon harmonieuse.
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